Manger mieux, manger moins tout en préservant la planète
Vais-je manger à ma faim, ai-je assez commandé, est-ce que les portions sont généreuses à votre restaurant? Pourquoi ne pas plutôt vous demander “est-ce que je respecte mon niveau d’appétit, de dépense énergétique de la journée?” ou encore “Ai-je besoin d’autant de nourriture, vais-je gaspiller une portion de mon repas ou manger toute mon assiette parce que je me sens obligé de le faire?”
On parle beaucoup de gaspillage alimentaire et des effets néfastes sur la planète, mais comment pouvons-nous contribuer concrètement et individuellement à la solution? Ici, je vous expose mon point de vue et cela n’implique pas l’achat d’une nouvelle voiture électrique, au contraire, vous allez économiser plus d’argent avec mon approche…
Déclarons la guerre aux régimes minceur et à la malbouffe. Pourquoi? Pour sauver la planète…
Dans la vingtaine, alors que j’ai amorcé un processus de mise en forme intensif, j’ai réalisé l’importance de l’alimentation dans le maintien du poids santé, et que cela s’exprimait bien au-delà de l’activité physique, une proportion 80/20. Bien sûr, les deux vont de paires pour une santé optimale et un niveau adéquat d’énergie. Toutefois, il est également possible de maintenir un poids santé sans activité physique régulière tout comme l’activité physique peut faire prendre du poids si on ne choisit pas les bons aliments puisque l’appétit va croître au même rythme que les besoins énergétiques exprimés.
Ainsi, quand j’ai élaboré mes premiers mélanges céréaliers, j’étais consciente de la densité nutritionnelle, sans être une experte en nutrition, mais plutôt par l’expérience de la satiété. C’était le début d’un cheminement vers une plus grande littératie alimentaire.
Peut-être devrions-nous revenir à la base et nous demander si nous écoutons réellement notre faim, si nous sommes en mesure de respecter nos signes de satiété et si nous faisons des choix alimentaires performants. Manger doit certainement être une activité qui procure du plaisir, mais au-delà de cet aspect c’est notre carburant pour fonctionner.
Ce qui importe ce n’est pas de faire déborder le réservoir, juste de le combler le besoin pour suivre sa route jusqu’au prochain ravitaillement. Je questionne si cela vient d’un héritage génétique inconscient et primitif, mais je crois que nous ressentons tous une certaine crainte de ne pas manger assez… pourtant, nos assiettes et nos dépendances débordent de nourriture! Et lorsque nous ne mangeons pas toute notre assiette, la déception s’exprime autour de nous : la serveuse va croire que vous n’avez pas aimé votre repas, votre parent sera déçu de voir toute cette nourriture gaspillée et votre douce moitié va sentir que son travail de préparation de repas n’est pas apprécié. Pourtant, vous avez peut-être tout simplement mangé… à votre faim! Mais cet élément importe peu dans notre société, le comportement encouragé est celui de tout finir son assiette, peu importe l’impact sur votre santé, votre bien-être ou le bien-être de la planète.
Et si on décidait de mieux choisir nos aliments et de diminuer nos portions…
Il y a différentes solutions et comportements qui peuvent aider en lien avec la nourriture. Par exemple, le simple fait de diminuer sa fréquence consommation de viande peut certainement aider, mais pourquoi pas aussi la quantité consommée? Les portions ne sont pas adaptées pour tous les appétits ou tous les niveaux de dépenses énergétiques. Le résultat : un surplus de poids, un accroissement de l’inactivité, une perte d’estime de soi et des problèmes de santé associés.
Il ne fait pas faire la guerre aux calories, il faut plutôt faire la guerre à la quantité de nourriture que nous consommons au quotidien et qui ne contribue pas nécessairement à promouvoir notre satiété ou à combler notre dépense énergétique. Notre appétit est un trou noir infini si nous consommons que des aliments caloriques avec peu de bienfaits nutritionnels : c’est un combat infini et perpétuel avec la faim… Mais si on mange des aliments hyperperformants au niveau du goût et de la satiété, on peut oublier que c’est l’heure du lunch… car nous sommes encore en train de métaboliser les aliments riches que nous avons consommés au premier repas de la journée…
Là, vous voyez où je veux en venir 😊?
La motivation derrière l’élaboration de mes produits
Plus jeune, je faisais du sport et mon liquide de choix pour m’hydrater était du Coke Diet… les choses ont bien changé depuis et mes comportements aussi. Le facteur principal qui m’a motivé à me renseigner sur les aliments et la nutrition en général et à adopter de nouveaux comportements alimentaires n’était pas la perte de poids, mais plutôt la recherche d’énergie…
J’ai commencé à faire plus de sport et à en apprécier tous les bienfaits sur ma santé physique et mentale. Mais j’ai rapidement réalisé que mes anciennes habitudes alimentaires étaient mal adaptées à ce nouveau mode de vie. J’ai alors développé une grande sensibilité à la qualité des aliments et à leur fonction énergétique.
Au fil des ans, j’ai réalisé l’importance de boire de l’eau toute la journée, de manger un déjeuner soutenant tous les jours et de limiter mes portions en me questionnant sur mon appétit et en n’essayant pas de faire plaisir aux autres en terminant mon assiette et à commander moins de nourriture au restaurant… ce fut une transformation durable puisqu’à ce jour.
Ces nouvelles habitudes me suivent et me tiennent à l’écart des régimes minceur et ce malgré trois grossesses rapprochées ainsi qu’une pause d’une dizaine d’années à faire peu ou pas d’exercice.
Si cela vous intéresse d’avoir un poids stable et de ne pas être pris dans le cycle des régimes ou sur une pente descendante de prise de poids annuelle, je vous invite à considérer l’impact de vos choix sur votre bien-être : est-ce bon pour moi et bon pour la planète?